Chaos planaire rpg
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon : la prochaine extension ...
Voir le deal

 

 Søren Von Hammersmark [Öormagoden]

Aller en bas 
AuteurMessage
Søren Von Hammersmark

Søren Von Hammersmark


Profil du personnage : lien
Messages : 213

Søren Von Hammersmark [Öormagoden] Empty
MessageSujet: Søren Von Hammersmark [Öormagoden]   Søren Von Hammersmark [Öormagoden] I_icon_minitimeDim 1 Aoû - 18:06

Comment avez-vous atterrit sur Chaos Planaire ? Disons donc plutôt que c’est Chaos Planaire qui m’est atterri dessus, vu que j’en suis le fondateur.

Nom et prénom: Søren Von Hammersmark.

Age : 49 ans.

Sexe : Homme.

Race : Öormagoden.

Métier: On dit classiquement assassin, car je tue pour des contrats. Mais de mon point de vue, je me qualifierai plutôt d’artiste du meurtre.

Equipement habituel :

Visible : Une épée longue ornementée au flanc droit.
Caché : Une dague d’argent dans chaque botte, une autre cousue à l’intérieur du manteau, et une dernière derrière le plastron. Une fiole de curare, une fiole de colchique. Une sarbacane et quelques aiguillons. Sept dagues de lancer, profilées dans des poches intérieures. Une fronde en cuir, avec une dizaine de billes, dont certaines explosives. Quelques shurikens en étoile et en forme de stylos, agrafés à la ceinture.

Alignement :
Loyal mauvais

Description physique :

Søren Von Hammersmark est indéniablement un personnage charismatique. Grand, comme tout Öormagoden qui se respecte, mesurant une toise et deux paumes. Un corps athlétique et musclé, taillé par les années pour les acrobaties. Et malgré cela, de rares rides commencent à se dessiner sur ce visage lisse et cendreux, préfigurant d’un futur et lent déclin par les ravages du temps.
On dit que plonger le regard dans celui d’autrui révèle son âme. Pour Søren, ce n’est vrai qu’à moitié, les personnes ayant découvert sa vraie nature, au delà de la façade de ses yeux dorés, n’étant pour la plupart plus là pour le raconter. Son regard est aussi perçant que calculateur, donnant l’impression de mettre à nu chaque personne qu’il rencontre, et contrastant avec le sourire aussi chaleureux que sa poignée de main est enjouée.
Car tant que votre nom n’apparaît pas sur un contrat, vous n’avez pas devant vous un assassin, mais bel et bien un homme sympathique, voire jovial, et heureux de vivre.

Au niveau vestimentaire, toute la lignée Von Hammersmark à toujours eu un faible pour les tenues classieuses et ostensiblement onéreuses, peuvent en attester la galerie des ancêtres de la maison familiale, ou chaque toile est un morceau du puzzle généalogique de la famille.
Ce point étant clarifié, on peut dès lors aisément expliquer ce magnifique plastron en plates, orné d’un magnifique rubis en son centre, ou encore ces deux énormes ceintures d’argent et du cuir de quelque animal fantastique. Enfin, pour parachever l’œuvre, Søren se déplace souvent avec un lourd manteau de cuir teinté, descendant jusqu’aux genoux, ou sont agrafées des épaulières et des brassards en alliage d’argent, assortis au plastron. Ce manteau est cependant très lourd, ainsi que l’épée longue ornementée à son flanc ; Søren à donc pris la manie de poser son équipement pour un oui comme pour un non, y compris si c’est pour prendre un verre cinq minutes.

Description psychologique :

On dit que je suis fou. Je ne vois pas pourquoi un artiste serait plus dangereux qu’un magicien. Les arcanes, voila le vrai danger, je ne le répéterai jamais assez.


Quand les autres voient la destruction, je vois l’acte de création, car chacun de mes meurtres est une œuvre, un tableau de maitre d’où émanent une multitude d’émotions.
Ce que mon don à de plus beau, c’est que je vois potentiellement le moyen de sublimer tout être humain sur cette terre, y compris le plus abject des hommes. Par le geste de tuer, on met un point final à une histoire. C’est une apothéose, comme le fait de briser un bijou précieux : il y a quelque chose de merveilleux et de poétique dans le fait de rendre une âme à son créateur.

Et comme le cadre fait partie intégrante de la toile, la mise en scène fait partie intégrante de mon rôle. Mes mouvements, mes paroles sont le fruit de nombreuses années de travail ; mon métier, ma raison de vivre, nécessite de grandes capacités, et c’est dans ce but que je m’entraine constamment. Dans des casernes avec des maîtres d’armes, dans des amphithéâtres avec des comédiens et dans des cirques, avec des acrobates, mon entraînement est diversifié et permanent. Je ne suis pas le seul assassin de profession, loin s’en faut. Mais de tous, modestie mise à part, je suis le meilleur. Pas parce que j’ai toujours su garder mon identité secrète, non. Pas non plus parce le nombre de contrat que je n’ai pas pu honorer est encore plus rare que le nombre de cicatrices que je porte. Si je suis ce que je suis, moi, Søren Von Hammersmark, c’est parce que derrière mes actes, il y a un idéal. L’idéal d’atteindre un jour mon chef-d’œuvre, la quintessence de mon art.

Dès lors, chacun de mes actes est millimétré, chacun de mes pas m’emmène vers une nouvelle peinture. Qui aura la chance la découvrir, au petit matin, quand le reste de la cité se lèvera ? Un proche ? Une bonne ? Un passant ?
Bien entendu, si j’ai ce désir de perfection de mes gestes, c’est aussi parce que je possède un pragmatisme certain. Je dois veiller à être constamment sur mes gardes, à ce que personne ne connaisse ma véritable identité. Aux yeux de tous, je suis Søren, le sympathique bourgeois à la tête d’une caravane maritime entre Endikar et Öorma. Bien évidemment, c’est ma merveilleuse femme qui s’occupe de ces choses. Même enceinte, elle s’occupera de notre couverture, car elle, et peut être elle seule, comprend ô combien ce métier est important à mes yeux.

Et aussi, car nombreux seraient les étroits d’esprit qui me prendraient pour un monstre, si mon secret venait à être découvert.

Søren Von Hammersmark, mémoires, livre II


Autres :

Propriétaire d’une grande maison bourgeoise, près du port, la famille Von Hammersmark ne comporte plus maintenant que Søren et sa nouvelle épouse Edith, qui est aujourd’hui enceinte de quatre mois.
Søren est officiellement marchand : patron d’une caravane composée de six galions, convoyant diverses marchandises, notamment aliments et épices, de Endikar jusqu’à Öorma. Officieusement, c’est Edith Von Hammersmark qui s’occupe de l’entièreté de l’affaire. Søren intervient uniquement quand il s’agit de parler aux commandants des vaisseaux pour leur donner des instructions spécifiques, ou pour les affaires les plus importantes.

Histoire :

      ~ Ce sang, c’est la vie


Une main plongea vivement dans l’eau glacée, d’un bleu profond. Un peu agacée, elle tata les rochers et les coquillages coupants, faisant remuer l’eau tout autour, qui devint rapidement trouble. Quand la poigne se referma enfin sur l’objet de la quête, ce fut comme une décharge électrique. Les remous redoublèrent d’intensité, et des volutes d’un rouge sombre se dispersèrent rapidement dans ce monde aquatique et froid.
Au dehors, il faisait encore plus froid. Le vent mordait la chair, et le ciel semblait hésiter à daigner laisser quelques rayons de soleil illuminer la mer. Mais plus encore que le vent, c’est le sel qui mordait le plus fort. Il mordait le doigt ouvert du petit homme, seul au beau milieu de la basse mer qui s’agitait de plus en plus. Toute l’attention de ses yeux bleus comme l’azur étaient occupés par le liquide rougeâtre qui se dispersait entre les rochers. Fasciné, il repoussa une mèche de ses longs cheveux immaculés, collés par le sel, et lâcha son trésor dans le panier en métal.
« Ce sang, c’est la vie. A la moindre occasion, la moindre brèche, cette vie s’écoule pour retourner abreuver la terre, comme si le corps était un vase : le vase qui emprisonne l’âme elle-même. »
Mais l’enfant était obnubilé par une seule chose : ce sang se déversant dans l’azur de l’océan. C’était la plus belle chose qu’il ait jamais vu. Plus beau que les tableaux et les tapisseries de la demeure familiale. Plus beau qu’un coucher de soleil, et plus beau qu’une jolie fille souriant timidement à vos regards.
L’enfant s’arracha à ces pensées, se retourna et commença à traverser la plage de galets.

Cet enfant, c’est moi.

J’ai toujours eu ce genre de pensées. Au début, j’en ai eu peur, je trouvais cela sordide et je me disais que j’étais anormal.


      ~Un regard différent sur ce monde


Moins d’une dizaine d’années plus tard…

J’avais peur de la réaction que les gens auraient en sachant tout ce que je pensais sur la vie et la mort, ma philosophie de penser si particulière. On disait que j’étais très mature depuis ma toute jeune enfance. Très sérieux et agréable à vivre. J’étudiais sérieusement avec mon percepteur toutes les disciplines importantes. Seul l’entraînement aux armes me posait problème. Autant je possédais un talent naturel à manier les armes de lancer, autant aucun bretteur n’avait vu pire épéiste que moi. J’avais beau essayer toutes les armes, à une, deux mains, d’hast, de poing. Rien à faire.
Heureusement, mes parents étaient des érudits. Ils se fichaient un peu de cet entrainement aux armes, et mettaient beaucoup l’accent sur l’érudition de leur jeune fils. Cela ne plaisait pas à tout le monde d’ailleurs. Beaucoup étaient suspicieux de ce comportement. Un bon bretteur attirait toujours l’honneur et la gloire sur une famille sur Glënnhenge.
J’en parlais beaucoup avec mes amis de l’époque, des gens sur qui je pouvais compter. Mes soupçons s’agrandissaient jour après jour, et je me doutais de quelque chose. Et puis un jour, je voulus en avoir le cœur net. J’avais déjà essayé de voir ce qu’ils faisaient, mais sans vraiment m’en donner les moyens.

Mes parents avaient l’habitude de s’enfermer dans leur laboratoire. C’était une pièce à l’étage du manoir des Von. J’avais le droit d’y aller bien entendu, mais à chaque fois, la pièce semblait étrangement vide et propre pour être un laboratoire. L’atmosphère de la pièce y était mystérieuse et étrangement mauvaise en même temps. J’en étais persuadé, un autenthique et glauque mystère planait là.
Frayer avec la magie est proscrite à Öorma, tout le monde le sait, et ceux qui ne le savaient pas sont morts. Cependant, et bien qu’il n’y avait aucune preuve, je savais que certaines connaissances de mes parents étaient du genre louche. Leurs amis étaient tous Aeons, Nains, Azules et Halruéens, et semblaient plutôt tournés vers l’occultisme. J’en connaissais certains, j’étais même ami avec les quelques rares gens qui semblaient en apparence être tout à fait normaux.

En me rendant dans la demeure d’une connaissance Azule, j’usai de toute ma persuasion pour obtenir des renseignements. Le vieillard semblait cependant perdu dans ses pensées, torturé par un quelconque souvenir hantant sa mémoire, et refusait de me donner les moindres informations, les yeux dans le vague. Dans sa grande demeure poussiéreuse, remplie de bibliothèques et parchemins venus du fin fond des âges, je commençai à fouiner un peu partout, profitant de l’assoupissement de l’homme-chat.
L’Azule s’était endormi pour toute l’après-midi. Je n’avais pas obtenu de renseignement, mais je récupérai un objet qui me serait utile, puis quittait rapidement ce lieu, ou je me sentais épié par les fantômes de la demeure.

En sortant, je vis que le ciel était totalement obscurci par d’épais nuages, et une violente tempête venait de s’abattre. Je me rendis le plus vite possible chez moi alors que la pluie martelait mon corps, et que la ténébreuse nuit de Glënnhenge qui arrivait n’allait pas arranger les choses.

Je passai toute la soirée à épier la porte d’entrée. Au moment ou mes parents rentrèrent, et je me précipitai vers le laboratoire, l’objet mystérieux de toute cette histoire. Dedans, je me cachai dans un recoin sombre en repoussant une toile arachnéenne, et lu le parchemin de l’Azule sans problème, malgré l’écriture séculaire depuis longtemps inemployée. Instantanément et en un flash lumineux qui tordit les ombres, les transformant en affreuses créatures, je devins invisible aux yeux du monde visible.
Je n’eus pas le temps de m’émerveiller qu’exactement au même moment, mon père, précédée de ma mère, entrèrent dans la pièce, refermèrent la porte à clef, et commencèrent à déverrouiller des malles et des trappes secrètes dissimulés un peu partout. J’avais raison, mais cela ne me surprit guère.
Scrutant chacun de leurs mouvements avec la plus grande attention, je vis la pièce se transformer en une occulte et sordide tanière, illuminées par d’innombrables glyphes, chandelles, et sombres étoffes. Je faillis être découvert quand ma mère s’avança là ou j’étais. Avec célérité, je me déplaçai juste avant quelle trace un étrange symbole à la craie à l’emplacement ou ma tête se trouvait quelques secondes auparavant. Puis elle se coupa le bout d’un de ses fins et longs doigts, et retraça le même signe avec son propre sang. Mes yeux s’illuminèrent, je redoublai d ‘attention devant ce mystérieux spectacle.

Puis ils commencèrent. Bien que j’eus reçu une éducation complète, mon précepteur éluda toutes mes questions sur la magie. Cependant, je sentais bien que toutes leurs processions et leurs gesticulations n’étaient pas destinées à monter un spectacle à la foire. La seule fenêtre de la pièce était bouchée par un lourd rideau noir, mais on entendait le martèlement incessant de la pluie sur les carreaux, comme si le monde extérieur tentait d’intervenir dans la future tragédie.
Puis les chandelles s’éteignirent, et les marques de sang s’illuminèrent. Je n’eus pas le temps d’admirer ce prodige qu’au même moment se matérialisa une horreur sans nom, sphère nauséabonde et horrifique de tentacules gesticulant vers toutes les directions. La pièce était illuminée d’une furieuse et sombre clarté sanguinolente, qui semblait retenir toute l’attention de ma famille, au point de les hypnotiser.
Un horrible renflement de la boule flottante se tourna vers moi, et au même moment, le sort d’invisibilité se dissipa. Je serrai des dents devant la monstruosité, m’interrogeant sur sa nature. Ma mère comme mon père avaient toujours les yeux perdus dans el vague, et c’est sans doute ce qui m’inquiétait le plus.
Une voix de mort, venue des abysses ténébreuses de je ne sais quel endroit maudit s’éleva, prononçant une langue infernale que je n’avais jamais entendu, et qui grinçait à mes oreilles.

Le discours fini, les trois acteurs du diabolique se dissipèrent, tout simplement. Les chandelles s’illuminèrent, comme pour lever le rideau. Mais ce ne fut pas des flammes normales, mais des feux de l’enfer, qui dévorèrent tout à leur portée. Je m’enfuyais le plus rapidement possible, en gardant mon sang froid coute que coute. Dehors, ce fut littéralement la douche froide. Le vent et la pluie glacée me broyèrent les entrailles après l’âtre infernale.
J’étais fasciné par le manoir qui brûlait, et par la toute puissance des flammes que la pluie drue ne semblait pouvoir stopper.
C’était la dernière fois que je voyais mes parents. Loin de les regretter, je les remercie encore des enseignements qu’ils me procurèrent par leur défection vers le royaume des abysses.

Ainsi, j’ai fini par comprendre. Comprendre que chacun d’entre nous porte un regard différent sur ce monde. Est-ce que je suis un être à part, alors ? Je pense que non. Cependant, la seule logique possible est de laisser à tout un chacun le pouvoir de s’exprimer.


      ~Ce don maudit qui brille dans mon cœur


Je décidai alors de partir, profiter de ma jeunesse. J’arrivai en Halruaa, ou à la suite d’un malentendu, des Inquisiteurs me pourchassèrent. Je réussis à les semer quelques jours, mais ma tête mise à prix et facilement reconnaissable eurent raison des esprits les moins corrompus.
Ainsi, on m’envoya de force sur Eden, un continent légendaire pour ses maléfices. Ils croyaient m’entraîner à ma perte ? Au contraire, mes premiers tableaux de mort, c’est ici qu’ils prirent forme.

J’étais un soldat de base maniant l’arbalète, plongé dans la fange des colonies abandonnées et maudites sur un nombre incalculable de générations. Tous étaient sympathiques, mais désespérés, et prompts à s’abandonner dans l’alcool. Mon travail en fut donc d’autant plus facilité. Je m’essayais à diverses techniques, tout en me débrouillant pour survivre face aux raids de mystérieuses et obscures créatures.

Il faisait tout le temps beau sur Eden, et cela me faisait mal aux yeux. Je n’arrivais pas bien à m’habituer. L’humidité par contre ne me posait pas de problème.
Heureusement, je parvenais toujours à me débrouiller. Au fil des semaines, je réussis à toucher de nouveau mes cibles avec précision, que ce soit à l’arbalète ou à la dague.

Enfin arriva mon premier contrat. Par force de persuasion, je réussis à convaincre un le chef de notre camp de mes talents. La moitié d’une coquette somme me fut reversée contre le meurtre du second du chef, qui d’après lui, avait des vues sur le commandement. Je savais bel et bien que notre chef était un paranoïaque fini, comme tous ici.

Mais au final, j’étais là, dans ce clocher d’une cathédrale éventrée et dévorée par la mousse et le lierre. L’homme en question était ici exactement pour la même chose, à savoir assassiner le chef du camp. Cependant, il payait moins. J’armai un carreau, puis visait du haut de mon perchoir. Juste au mauvais moment, l’un des deux soleils se dégagea d’un nuage cotonneux et ébloui mon visage pâle et squelettique par la faim. Le carreau partit se ficher dans le poignet gauche de l’homme, qui commençait à jaillir du sang telle une fontaine intarissable.
Fou de douleur, l’homme se prit le poignet et couru vers la forêt en lançant quelques insultes. Il savait que c’était moi, le soldat n’était pas bête à ce point.

« Ce sera plus intéressant que je ne le pensais. »


La course poursuite fut longue. Mes jambes me faisaient mal, mais ma proie avait de plus en plus de mal à respirer, et suait à grosses gouttes, traçant des sillons sur le sang à moitié coagulé qui le recouvrait sur tout le bras gauche.
Je faisais durer le plaisir, et j’aimais ça. Cependant, le moment était venu. Pile au moment ou la lassitude point, il faut savoir fermer le rideau : j’armai en visant le talon d’Achille, et sous la cime des arbres, protégeant des éclats malsains du soleil, je fis mouche.

L’homme s’effondra, las et blessé, le liquide vital se répandant sur la végétation environnante. Triomphant, je m’avançai vers la victime, puis me stoppa net à mi chemin. Les feuilles, les lianes, tout tremblait. D’un mouvement presque imperceptible, certes, mais une fois que votre attention y était portée, l’imminence d’une catastrophe semblait évidente.

Je ne me réveillai que deux jours plus tard. On ne me posa aucune question. J’entendis des bruits de couloirs parler d’Atmas, mais rien de tangible. Seule une lourde et funeste menace que j’esquivai par un mystérieux miracle qu’on refusa de m’expliquer.

S’en était trop. Ou que j’aille, la magie était omniprésente. Mais Eden était vraiment le pire endroit pour cela. Bien des massacres avaient eu pour causes les sombres créatures occultes de la mangrove. Dès le lendemain, je me cachai dans la calle du premier navire qui partait, non sans mal, car on avait l’habitude ici des déserteurs, abattus à vue.

Ainsi, je repartis vers Öorma, ma seule maison, quelques années plus tard. Il n’y a que dans un endroit stable et que je connaissais ou je pouvais sans crainte m’employer à développer ce don maudit qui brille dans mon cœur. Et puis, ne devrais-je pas songer à fonder une famille, dans l’espoir de perpétuer, au-delà de mon nom, ce qui fait ma richesse, mon don ?

      ~Serait-ce la seule ?


Ainsi, je retournai à Öorma Bien d’autres péripéties firent parfois sombrer ma vie dans les abysses, mais je ne pense pas que cela ait une grande importance ici.
La famille Von Hammersmark fut reconstruite, ainsi que le manoir brulé. Je pris possession de la compagnie marchande de la famille, et me mariai.

J’eus un fils avec Cassilda Von Hammersmark. Cependant, la stabilité de notre famille ne dura pas. A seize ans, notre fils, Eric, découvrit mes « activités ». Pendant des mois et des mois, leur cœur s’emplit progressivement de ténèbres. L’atmosphère du manoir était lourde de crainte, de peur, de haine durant ce temps. Je n’y avais vu que du feu, jusqu’au jour ou ma propre femme et mon propre fils tentèrent de me tuer. Je les aimais vraiment, mais ils me forcèrent la main.

C’est une page que j’espère tourner avec la naissance de mon futur enfant.

Et le plus important, c’est que la nouvelle femme que j’aime, Edith, me comprend, elle. Serait-ce la seule ?


Dernière édition par Søren Von Hammersmark le Mar 3 Aoû - 16:34, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Søren Von Hammersmark

Søren Von Hammersmark


Profil du personnage : lien
Messages : 213

Søren Von Hammersmark [Öormagoden] Empty
MessageSujet: Re: Søren Von Hammersmark [Öormagoden]   Søren Von Hammersmark [Öormagoden] I_icon_minitimeDim 1 Aoû - 18:09

Et telle une fleur, je m'auto-valide flower

Héhé, ça sert d'être un fondateur Exclamation
Revenir en haut Aller en bas
 
Søren Von Hammersmark [Öormagoden]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Chaos planaire rpg :: Informations importantes :: Le registre :: Présentations validées-
Sauter vers: