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 Comme une pierre dans une motte de foin [PV Soren & Elia]

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Ashnard "Ace" Kabal

Ashnard


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MessageSujet: Comme une pierre dans une motte de foin [PV Soren & Elia]   Comme une pierre dans une motte de foin [PV Soren & Elia] I_icon_minitimeLun 2 Aoû - 23:06

Bureau des MSF aux abords d'Endikar, 17 H 23

"Non mais vous me prenez pour un jambon!"

Ça y est, la petite merde commençait déjà à gueuler comme un goret qu'on égorge. Je pouvais pas le blairer celui là, dire que c'était notre agent de liaison. Pourquoi est-ce que je ne tombe que sur des cas moi? Bon on méritait peut-être un peu cette remontée de bretelles, quoique j'ai encore des doutes là-dessus, moi et les deux autres blaireaux qu'il venait de convier. Mais pourquoi il m'avait demander de me ramener moi aussi? J'étais un régulier certes, mais je bossais indépendamment. Enfin ce qui était fait était fait, avec les deux gardes à l'extérieur pas moyen de me faire la malle avant la fin du petit manège du nabot. Vraiment dire que ce gars avait le double de mon âge, on aurait pas dit le moins du monde. Pas pour rien qu'il se faisait surnommer "Baby face" par ses hommes. Gras et joufflu, on aurait dit un angelot avec une barbe de nain et des yeux de verres pour le côté très vitreux de ces derniers. Une altercation dans un bar avec un Aeon il y a un bail selon ce que j'ai pigé. Ça ne l'empêchait pas pour autant de limite faire peur avec son air rageur et son poing qui tapait violemment sur la table agrémentant ses dires colériques d'un rythme que l'on aurait presque pu qualifier d'entrainant si un avis d'averse ne s'était pas ramener sur nos tronches dans le même temps. Plus gros postillons tu meurs, avec une telle personne à ses côtés plus besoin de douche ou presque. Par contre pour rester au sec, c'est pas gagné. Maintenant laissez moi vous expliquer les tenant de cette entrevue pour le moins hors norme même pour une guilde de mercenaire comme les MSF. Il y avait cette mission, je sais plu qui venait de faire une demande pour qu'on retrouve une sorte de vieux bibelot magique ou une merde du genre. De toute façon ça allait finir dans une cave ce machin mais bon, la récompense avait l'air juteuse et le boulot pas trop dur. C'est donc tout naturellement que je me suis présenté, comme une fleure, pour me faire un peu de pognon. J'étais pas accroc des contrats de mercenaires mais là ça allait, retrouvé un objet c'était tout à fait innocent. Deux autres gars se sont donc présentés à mes côtés, un grand gaillard avec une peau de loup sur le dos et un autre tout sec et tout mince toujours avec une dague entre les doigts. On a fait connaissance, on a sympathiser et tout le tralalala avant de partir main dans la main sur la route pavée d'o....Huhum, je me goure d'histoire là, je disais donc qu'on était partit en direction du lieu où se passait notre contrat. En pleine campagne, bien paumé, vraiment ça devait être le coin le plus chiant de toutes les plaines des Magi. On arrive sur place sans encombre, on bute un ou deux brigands, on ouvre une caisse remplies de conneries aussi diverses que variées avant de tomber sur LE machin sans intérêt que le client avait demander. Ces brigands devaient être vraiment cons ou bizarres pour piquer un machin comme ça, à moins que ce ne soit moi mais j'ai des doutes. Le trucbidule en question se trouvait être une simple pierre, un caillou inutile ayant l'air tout à fait commun si ce n'était une rune ou deux sur le dessous. Pas très glorieux mais ça allait, et puis le reste du coffre pourrait nous rapporter un extra. Ainsi c'est enclencher le long trajet pour rentrer à et recevoir notre oseille, du moins on le pensait.

Je ne sais pas ce qui s'est passer, enfin dans un sens si car j'ai bien remarquer qu'on m'avait assommer à renfort de gourdin, mais à mon réveil plus de pierre et on s'était fait dépouiller de toutes possessions de valeurs sur nous, sauf nos fringues heureusement. A même pas deux lieues du bureau, paf! Il suffit d'une fois après tout. Les deux comparses avaient entraperçus le gus, oui le voleur était seul. Une sorte de masse monstrueuse un peu fripée selon les dires des deux blaireaux, il avait les cheveux blancs et un plastron très, c'était quoi le terme déjà? Bling Bling? Ouais c'est ça. Rentrés bredouille, on expliqua ce qui s'était passé, tout allait bien et j'allais me casser, moi et mes puces, quand soudain deux gorilles me mirent le grappin dessus avant de me trainer là où je suis actuellement. Et selon ce que j'ai entendu sur le chemin, l'engueulade devait durer depuis un bon bout de temps. Du bon temps, dire que j'allais essayer de m'en prendre une bonne tranche en bonne compagnie avant d'être ameuter ici. Forcément entre la beauté exotique peu farouche et le nain joufflu, colérique il y avait de la marge. Un putain de marge même. J'en ai marre de pas avoir de chance au nom du sac à puce que je suis, sérieux ça craint. Pourquoi me ramener ici en plus? Franchement je pige plus rien. Et le nabot qui se met à cracher dans une sorte de bol en cuivre sur la gauche de son pupitre. Ouais un pupitre, un peu comme celui des scribes mais en plus haut et large, autant dire que derrière il devait y avoir un véritable escalier pour permettre au petit être ne serait-ce que de monter au sommet de l'édifice. Alors autant dire que j'aimais pas les personnes qui prenaient de la chique mais alors quand ils te prenaient de haut comme ça c'était encore pire. Je m'apprêtais à lui exprimer le fond de ma pensée quand je fut précédé vocalement par l'origine de mon actuelle harangue.

"Je suis au courant que vous avez foiré, que ce soit toi Reno le sac, toi Tolem l'handicapé et toi la carpette qui les accompagnait. C'était pourtant un job tout simple de débutant, un truc que seul un débile aurait foutu en l'air et pourtant vous vous êtes chiés dessus. Je vous aurait pas remonter comme ça si le client n'avait pas pris la mouche pour nous foutre une inspection au cul, j''aurais dû faire plus attention avant de laisser au public une mission impliquant un dignitaire de l'empire. Toujours est-il que je vous laisse une chance! Une chance de vous sortir les doigts du cul tous les trois et de me récupérer cette pierre. Soit vous me la ramener avant la fin de la semaine prochaine, soit je vous vire définitivement tous autant que vous êtes. Enfin vous êtes cons comme des chaises donc je ne me fais pas d'idées."

Puis on a été virer à coups de pompe dans le derche, comme des malpropres. J'avais bien besoin de ça, ça m'énervait de l'avouer mais j'aurais été dans une belle merde sans le blé que j'avais amassé au côté des MSF. Je ne pouvais me permettre à la fois d'être priver de leurs services et à la fois de me coller une réputation de péteux. C'est donc tous ensemble que l'on repartit en direction des plaines sans vraiment d'indices sur la localisation de l'individu qu'on recherchait si ce n'était la piste olfactive que je suivais avec peine. Deux jours étaient passés depuis le début de nos aventures et toujours rien, on était complètement torchés et on avait besoin d'un endroit où se poser. On a donc "réquisitionner" une grange trouvée comme ça dans les vastes étendues agricoles remplies dé pécores. Si seulement on avait su ce qui nous es tombé sur la tronche peu après.
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Søren Von Hammersmark

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MessageSujet: Re: Comme une pierre dans une motte de foin [PV Soren & Elia]   Comme une pierre dans une motte de foin [PV Soren & Elia] I_icon_minitimeMar 3 Aoû - 18:05

« Je hais les navires »

Le comble pour un marchand à la tête d’une demi-douzaine de galions. Malade comme un chien, à s’en arracher les tripes. Pourtant, l’océan des Eons était exceptionnellement calme durant tout le trajet. Un soleil de plomb et une mer d’huile.

Tout le voyage de Glënnhenge à Halruaa, je le passai dans une couchette, presque au bord de la mort, transpirant chaque goutte d’eau de mon corps, et vomissant le reste. Heureusement, les raisons de mon voyage valaient bien cette frayeur, aussi grande soit-elle.

Bénie soit la terre. Je ne comprenais plus du tout pourquoi la culture tout entière des Öormagodens était-elle tournée vers la mer. Avais-je bien ma place auprès de ce peuple?
Toujours est-il que j’étais arrivé. Endikar. Je n’étais jamais passé par cette cité. Les statues, les colonnades et les clochers, tout cela culminait bien plus haut que les phares d’Öorma, j’en étais persuadé. Bref, je n’étais pas là pour faire du tourisme, mais bien pour un contrat. LE contrat.
Je m’empressai de louer un cheval, et partis au triple galop vers la destination de la première partie de ma mission. Mission qui promettait d’être pittoresque.

    Une journée plus tard, dans la plaine des Magi.


Cela faisait plaisir à voir. De jeunes gens pleins d’entrain, brigands de grand chemin. Un beau tableau, bien qu’un peu rustre. Ces hommes n’avaient certes pas été tués dans les règles de l’art. Ils s’y étaient pris comme des cochons, certes, mais le cadre d’une petite forêt gaie, ou les arbres semblaient presque doués de vie, et ou les papillons voletaient autour de flaques perlant rubis pardonnait leur incompétence flagrante en matière d’arts plastiques.
Je restai quelques temps dans ce cadre morbide, donc idyllique, à manger l’une de mes rations, laissant mon cheval se reposer quelques instants.

Puis en selle les braves. L’objet de ma quête se trouvait être transporté par trois hommes à pied, selon les traces. Je les rattrapai facilement, la nuit tombant rapidement dans ces contrées vallonnées.
Ils ne se faisaient pas le moins du monde de soucis, parlant bruyamment et à grands renforts de gestes brusques.
J’étais encore loin d’eux. Pour ne pas me faire repérer, je descendis de mon cheval, et m’appliqua à me cacher dans un champ de blé jouxtant le chemin, tout en rattrapant les trois personnages.

Ils marchaient lentement, ce ne fut pas bien difficile de les viser. Trois aiguillons enduit de curare, une sarbacane, et le résultat valait bien un bon coup de gourdin sur la tête. Ils s’endormirent comme des masses (je n’allais pas tuer les premiers pégus venus, ce n’était pas de mon niveau), et je pus tranquillement les fouiller. Cependant, l’odeur d’un des hommes, ou plutôt d’un Azule, m’assaillit si fortement les narines que je fus obligé de porter un mouchoir à mon nez.

Je sifflai une nouvelle fois mon cheval, dans la nuit éclairée par une kyrielle d’étoiles, puis repartit vers le village le plus proche, en quête d’une auberge accueillante.

Deux jours plus tard, après un repos bien mérité, je pus m’atteler à un long voyage. Rejoindre une université de magie, à flanc de falaise. Le problème, c’est que ce château se trouvait à l’autre extrémité du continent.

Je galopai dans les champs depuis plusieurs heures, et le crépuscule laissait ses derniers rayons de soleils rougis embraser les champs de blé. Devant moi, surplombant toute la vallée, un imposant château de pierre grise se dressait, comme partout dans la plaine des Magi.
Le calme ici était absolu. Sur Glënnhenge, le vent s’engouffrait partout, sifflant aux oreilles et rendant le silence inexistant. Ici, la tranquillité régnait en maître, et l’on sentait presque son âme s’app…

*BOOM*

A travers toutes les fenêtres d’un des plus hauts étages du château s’échappèrent des cascades de milliers d'étincelles violettes, comme une explosion de feux d’artifices. La détonation résonna dans toute la vallée, et mon cheval se cabra de peur. Ruades sur ruades, le canasson se mit à traverser un champ de maïs, et mes phalanges se blanchirent à serrer trop fort les sangles.
Hélas, le cheval était bien trop énervé, et tout encourant, tentait à grands renforts de ruades de m’éjecter. Un coup plus puissant que les autres me fit définitivement lâcher prise.

Sans trop savoir ou j’avais atterris, je me retournai et tombai nez à nez avec une truffe.

    « Salut, l’ami. On se connait, non ? »

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Elia/Geale Drëhs

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MessageSujet: Re: Comme une pierre dans une motte de foin [PV Soren & Elia]   Comme une pierre dans une motte de foin [PV Soren & Elia] I_icon_minitimeMer 4 Aoû - 17:13

(Geale parle en italique pour plus de compréhension. Bien sûr, seul Elia peut l'entendre.)

Elia avait depuis quelques jours déjà quitté Endikar, pour se diriger vers la plaine des Magi. Il était arrivé par là avec un bateau marchand. Le navigateur du bateau avait été assassiné froidement dans son sommeil la veille du départ. Ce n'est qu'en entendant parler le capitaine et le tenancier de la taverne ou lui et l'équipage avaient passé la nuit qu'il décida de saisir l'occasion et de se faire engager comme navigateur. Et dire que pendant qu'il dormait tranquillement, un homme se faisait assassiner dans la chambre juste à coté de lui. Cette idée lui glaça le sang une seconde.

bien sûr, le capitaine ne prit même pas une seconde pour réfléchir. Son équipage était très pressé. Ils devaient se rendre à Endikar le plus vite possible. Le voyage s'est passé relativement bien, il avait même été très reposant pour Elia. Geale n'avait pas donné signe de vie de tout le voyage. Enfin, Elia pouvait avoir les idées claires et reposer un peu son esprit. depuis quelques semaines, Geale l'empêchait d'avoir tout échange verbal avec qui que ce soit. Il avait même pris le dessus quelques jours auparavant. Plus le temps passait, plus il devenait puissant et encombrant. si d'après les croyances de son peuple, les âmes se réincarnent, pourquoi a-t-il fallu que la sienne se réincarne dans le corps d'elia? Et, était-ce vraiment le corps d'Elia? Après tout, il n'avait jamais eu de cicatrice à l'œil gauche. Alors que Geale, lui en avait bel et bien un, mais à l'oeil droit.

Ce n'est qu'après avoir quitté Endikar que Geale vint rendre visite à son frère. Comme à son habitude, il entamait toujours ses discussions avec son frère par un petit rire sadique fort malvenu.

"Alors, Elia? on ne dit pas merci à son frère? Après tout, c'est grâce à moi si tu as pu prendre ce bateau! Les cris de ce jeune navigateur étaient si horribles une fois noyé dans son propre sang. tu aurais du voir ça! Gleeuubleuarglll! Franchement, ji je n'aimais pas tant mon petit frère, crois-tu que j'aurais supporté d'endurer ça?"

Sur ces mots Elia stoppa net sa marche. C'était Geale qui avait tué le navigateur? Pendant son sommeil? Et il ne s'en était même pas rendu compte? Geale était-il devenu si puissant? pouvait-il le contrôler durant son sommeil? Cette idée terrifia littéralement Elia. N'avait-il plus aucun pouvoir de décision sur sa vie? c'était impossible Geale n'avait jamais eu autant de pouvoir. Elia aurait pu l'en empêcher, il savait que Geale n'était pas capable se faire une chose aussi horrible sans qu'Elia s'en aperçoive.

"Premièrement, Tu n'est pas capable d'une telle chose. Ensuite, je ne suis pas ton petit frère. nous sommes jumeaux. Et puis depuis quand tu te soucies de mon bien-être?" La voix d'Elia était teintée d'un manque d'assurance que Geale ne manqua pas de déceler.

"Ton bien-être? c'est la première de mes préoccupations! Que serais-je sans mon petit frère? en tant que grand frère, je me dois de te protéger et de veiller à ce que tu t'en sortes toujours en bonne santé! Je dois aussi m'occuper de te faciliter la vie! Ne t'inquiètes pas, ton grand frère sera toujours là pour toi! Jusqu'à la mort. Alors ne t'inquiètes pas, tu peux dormir sur tes deux oreilles!"
le ton moqueur de Geale était plus irritant que jamais aux oreilles d'Elia Ce dernier fit un geste de la main pour le chasser, comme on chasserait une mouche. Bien que totalement inutile, il donnait toujours à Elia l'espoir que par bonté, ou par dépit son frère le laisse tranquille ne serais-ce qu'une minute. Malheureusement, cela n'engendrait chez Geale qu'un rire moqueur et un regain d'assurance très énervants.

"Au fait, pourquoi tu vas vers la plaine des magi? Tu espère qu'un de ces sorciers pourra me faire partir de ton corps? Tu sais, je pense que la magie n'a strictement rien à voir là dedans! Je pense simplement que tu es devenu fou! oui, après tout, je ne suis qu'un morceau de ton âme, peut-être même que je ne suis pas ton frère! Je suis tout simplement ton côté méchant que tu as refoulé durant toutes ces années de piraterie! ouiiiiiiiin, le pillage et le viol c'est mâââââââââââl! S'il vous plait, arrêtez de torturer les prisonniers, c'est écœurant! en fait, ça te plaisait, avoue! Je suis sûr qu'au fond de ta cabine à griffonner tes cartes tu rêvais de t'envoyer une à une les esclaves qu'on capturait! A moins que tu ne préfères les hommes! Oui, c'est ça! Tu adorerais être tenu dans les bras musclés d'un de ces géants d'Öormagodens! Si javais su plus tôt que mon frère était un...
-Ferme-là abruti! c'est la dernière fois que tu m'insultes de la sorte! Je ne suis ni fou ni sodomite, c'est clair?" La voix d'Elia quand il était énervé relevait vraiment du comique. Il avait tout de la furie hystérique, ce dans la situation actuelle, jouait clairement en sa défaveur.

"Au fait, je ne sais pas si tu l'as remarqué, mais notre petite discussion à rameuté quelques bandits de grand chemin, on dirait."

C'est pile à ce moment précis que, du dernier étage du château au loin, un pluie d'étincelles violettes éclata toutes les vitres de ce dernier dans un vacarme assourdissant. Elia pris par surprise sursauta remarqua qu'il n'avait pas été le seul à avoir cette réaction. sur le côté de la route, il vit la scène assez ridicule d'un buisson bouger dans tous les sens et criant "AH!" Un bandit était caché derrière le buisson et ses amis n'allaient pas tarder à détrousser Elia. C'est ainsi qu'il décida de vite prendre ses jambes à son cou.

Poursuivi par les bandits, je tombai nez à nez avec un cheval, sans cavalier. Il semblait venir de l'autre coté d'un champ de maïs. Suivant les traces du cheval, Elia décida de s'enfoncer dans ce champ, suivi de peu par ses poursuivants.

"Tu sais, je peux m'en occuper, si le cœur t'en dit. Il suffit de me le demander! Un simple S'il te plait grand frère en pleurnichant fera amplement l'affaire! Et je te jure que le sang de ces idiots ira irriguer le champ! Je suis certain que le sang de con donne un gout exquis au maïs.
-oublie! je vais m'en charger tout seul! il y à sûrement un petit village là bas! ils n'oseront pas s'en approcher!"

Malheureusement, en lieu et place de village, Elia ne trouva qu'une simple grange, habitée par un Azule et un Öormagoden.

"Euh... désolé de vous déranger, mais... vous savez vous battre?"

"Ah, tu vois, avec un peu de chance, ce soir tu finira dans le lit du géant. à moins que tu ne préfères les petites boules de poils?"

Elia esquissa une grimace mais encaissa la pique sans broncher.
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Søren Von Hammersmark

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MessageSujet: Re: Comme une pierre dans une motte de foin [PV Soren & Elia]   Comme une pierre dans une motte de foin [PV Soren & Elia] I_icon_minitimeVen 6 Aoû - 2:26

Heureusement, mon ami l’Azule sur qui j’étais tombé était tellement surpris par cette brusque irruption qu’il mit quelques temps à comprendre ce qu’il se passait.
Peut-être était il un peu assommé : déjà qu’en temps normal je n’étais pas le plus léger des hommes, le plastron devait faire son poids, et peut-être même avait-il heurté sa tête, vu son air ahuri. Quoique, la calebasse de l'homme chat aurait du résonner...
Tant bien que mal, je finis par reprendre mes esprits, et réaliser ou j’étais.

Dans une plaine déserte au beau milieu de la plaine des Magi.

Sur une botte de paille dans une grange.

A califourchon sur un Azule au regard béat.

En mauvaise posture. Le plus rapidement possible, je me levai. Maladroit, j’arrivai tant bien que mal à me dépêtrer du foin, qui s’accrochait à mes cheveux et mes vêtements.
L’air d’un épouvantail, je sortis de la botte de foin, la main sur mon pommeau. L’homme qui avait fait irruption dans la grange avait demandé si quelqu’un savait se battre. Je compris vite quand il se retourna, en voyant une horde de brigands avancer vers nous. Je me rapprochai de l’homme, qui de plus près semblait être Aeon, et vis une lueur d’inquiétude dans ses yeux. Il n’était visiblement pas rassuré. Deux gros malabars commençaient à chercher leurs armes, posées dans un coin de la grange, tandis que l’Azule… Je ne pris pas vraiment le temps de le regarder, déjà je criai à l’assaut et bondis vers les brigands, le plus vite possible.

Seulement, dès que je fus sorti de la grange, un virage à 90 degrés, et je pris al poudre d’escampette. Comme toutes les personnes censées, mon credo dans ce genre de situation (qui me sauva de nombreuses fois) se résume en une phrase, que je murmurai au vent tandis qu’un regard par dessus l’épaule m’informa que j’étais poursuivi.

« Certains choisissent de devenir des héros, voire des légendes. D’autres préfèrent vivre longtemps. »


Mes poursuivants n’avaient pas l’air de courir aussi vite que moi. Un point pour moi. Maintenant, tout en courant, l’air commençant à me bruler les poumons dans la douce nuit, je cherchai mon cheval du regard. Ou avait-il bien pu passer ? L’obscurité était éclairée par les myriades d’étoiles parsemant le ciel, mais pas de fidèle équidé à vue pour l’instant.
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Ashnard "Ace" Kabal

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MessageSujet: Re: Comme une pierre dans une motte de foin [PV Soren & Elia]   Comme une pierre dans une motte de foin [PV Soren & Elia] I_icon_minitimeSam 7 Aoû - 22:33

Pas possible de dormir pénard dans ce pays de merde?! Déjà qu'on a eu du mal à trouver une grange à peu près acceptable ici à pécoreland, pour les mottes de pailles ça aussi c'était ok. Par contre l'humidité et le temps de merde n'ont pas contribuer, sans oublie les ronflements des collègues. Je les aurait bien étouffés dans leur sommeil à cet instant précis, mais bon j'étais tellement claqué que je me suis résigné à subir cette torture auditive avant de pouvoir enfin m'endormir comme une buche. J'étais bien, j'en oubliais même que je me les pellais sérieux.Mon esprit vagabondait ça et là, j'étais en paix, sur le point d'atteindre l'illumination comme certains disent. Puis un truc me tomba dessus me faisant émettre une sorte de couinement de stupéfaction alors que je rouvrais les yeux. Un pif, des cheveux, une bouche, des dents, des yeux...Un mec venait littéralement de se prendre les pieds sur moi alors que nous nous retrouvâmes dans une position assez...ambigüe. Encore un peu incrédule et sous le choc il me fallut quelque secondes avant de tilter et d'essayer d'envoyer mon poing dans les gencives de ce mec, venant auparavant de gueuler comme un vulgaire barbare l'aurait fait.

"Non mais! On a pas garder les cochons ensembles! Vire de là avant que je ne m'énerve, parasite, abrutis, paramécie, trouduc, cervelle de moineau, connard, engeance d'ondin, grosse merde, face de pet!"

Vous voyez le genre. Il était rapide cependant l'animal, déjà il s'était relevé mon poing n'ayant fait que très vaguement l'effleurer. Il était assez doué pour se dépêtrer de ce truc, moi je nageait presque dans le foin pour m'en extirper. Étrangement, je semblait moins à un épouvantail que ce mec. Je commençais à le considérer un peu mieux de mes yeux malgré les ténèbres environnant. Cheveux blancs, grand, une armure d'argent avec une sorte de pierre au milieu...Putain c'était le gars qui nous avait dépouiller. Il nous tombait dessus, comme ça sans rien dire ni même se rendre compte de son erreur. La chance me souriait pour une fois. Du moins jusqu'a ce que la gueule cassée ne se ramène. Je ne parlais bien entendu pas des deux malabars qui me collaient au train et qui venaient de se réveiller dans la cohue, non je désignait en fait ce gars qui venait de rentrer dans la grange tout palpitant comme s'il venait de se taper un 100m. Grand, balafré, les yeux bleus et les cheveux chatains. Mais c'était quoi ce nouveau morceau qui nous tombait dessus? Il commença ensuite à l'ouvrir, moi je ne quittait pas des yeux l'autre rigolo.

"Euh... désolé de vous déranger, mais... vous savez vous battre?"

On se regarda alors les yeux dans les yeus avec les collègues haussant légèrement les épaules devant l'incompréhension générale qui se faisait ressentir allors que je sortais ma truffe à l'extérieur pou jeter un coup d'oeil furtif à la vision qui semblait avoir fait palir la petite merde. On avait tout un groupe de brigands en colère qui se ramenait droit sur nous.

"Et merde" dis-je alors que je me mordais un peu les lèvres.

Une vraie plaie ces brigands, plus tu en bute et plus tu en as qui se ramènent. Je regardais le balafré d'un air complètement dépité et découragé, pas que survivre à ça soit impossible...bon si c'était méga risqué en fait étant le seul ici bas sachant un temps soit peu se battre. Ne cherchez pas à comprendre, les deux malabars avec moi ne servent qu'à intimider rien de plus. Ralalalala, que c'était compliqué tout ça.

"Comment t'as fait ton coup toi?" dis-je tout en fixant la touffe châtain de mes yeux à moitié fermés alors qu'un bruit venait de m'interpeler. Le voleur venait de beugler avant de foncer dans le tas. "Oh merde le con!"

Ainsi je partis à la poursuite de cette petite raclure, sentant l'arnaque venir à 30 lieues. Quoi de plus normal face à un gars qui vous a prit en traitre avant de vous laisser pour mort. Il avançait, vite, très vite même le truc c'était que mes jambes étaient plus fortes que les siennes je n'eus donc aucun mal à suivre sa cadence. Et là, comme je m'y attendais, il se cassa dans la direction opposée aux brigands. Mais quel lâche celui là. Certains choisissent de devenir des héros, voire des légendes. D’autres préfèrent vivre longtemps? Vraiment le genre de tirade que peut sortir une telle tafiole. Raaaaaaaah! S'il croit qu'il va m'échapper il se met le doigt dans l'œil jusqu'aux genoux. D'un vaste mouvement je le plaquais au sol alors qu'il semblait occuper à chercher un truc dans le paysage, c'est dans ces moments qu'on regrette de ne pas avoir la vue d'un félin hein mon gros? Bon maintenant revenir entier à la grange sans se faire embrocher par les flèches que balançaient ce gars. Emmenant la raclure de force en la trainant par le pied, et ouais je devais me coltiner ce poids mort, je revins en courant à rythme réduit vers la grange les brigands au derche à seulement 5m derrière moi.

"CHAUD DEVANT!" me mis-je alors à hurler, voyant les flèches se rapprocher dangereusement alors que les brigands ajustaient leurs tirs

J'arriverais à rien avec ce colis, fais chier! Bon dans ce cas je vais retarder un peu mes poursuivants. Une bonne flamme devrait suffire, allez c'est partit. Balançant une boule de feu d'assez bonne taille derrière moi je pus prendre de l'avance alors que l'orbe incandescent se brisait sur le sol. Ainsi on put rentrer sans trop de bobos dans la grange. Je reprenais mon souffle alors qu'un des malabars fermait la porte, l'autre venait de poser une main à l'emprise puissante sur l'épaule du fuyard tout en grognant légèrement. On était mal, mais on avait plus de chance en intérieur qu'à l'extérieur.
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Elia/Geale Drëhs

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MessageSujet: Re: Comme une pierre dans une motte de foin [PV Soren & Elia]   Comme une pierre dans une motte de foin [PV Soren & Elia] I_icon_minitimeJeu 12 Aoû - 19:12

Tout ça s'était passé en un instant. l'engueulade de la boule de poils, la fuite du géant et la boule de poils qui avait poussé Elia pour le rattraper. Ce dernier n'avait même pas eu à se battre. Les habits fort bien ornés du géant avaient attisé la convoitise des brigands et ils l'avaient poursuivi, laissant seuls Elia et les deux balourds, peu avenants, le regardant Elia avec méfiance.Peut-être avait il troqué un mal contre un autre mal.

"Moi j'dis, ça sent l'arnaque à plein nez! regarde celui de droite. Il à sa main sur son arme, prêt à te bondir dessus! Ils vont te tabasser et t'alléger de tes quelques biens une fois que ça se sera calmé avec les brigands. Tu devrais me laisser m'en occuper. Je sui certain de pouvoir leur tailler les chairs et leur briser les os en moins de temps qu'il n'en faut pour dire ouf!"

Elia vit sa main se diriger contre sa volonté sur son fourreau. Il mit quelques secondes à se rendre compte que ce n'était que son imagination.

Une explosion retentit et Elia n'eut plus vraiment le temps de chercher à savoir si les deux lui voulaient du mal. légèrement aveuglé, il mit quelques instants à remarquer que la boule de poils était de retour, portant le géant sur le dos. Quelle force! La mauvaise nouvelle c'était qu'il était poursuivi par les brigands. Des qu'il fut entré, elia ferma la porte et la bloqua avec un peu tout ce qui aurait pu servir à la bloquer.

Il s'approcha du corps évanoui du géant, cherchant à savoir s'il était gravement blessé ou pas. D'ailleurs, c'était bien étonnant que quelqu'un de sa carrure soit tombé d'évanouissement sans avoir reçu de coup venant d'un arme. certainement un mauvais coup sur le crane.

"Eh, t'as vu le putain de rubis qu'il à sur son plastron? Ca doit valoir pas mal de filles sur le marché des esclaves! J'te propose un deal! tu me laisse m'amuser un peu avec eux, je récupère le rubis et je pourrai acheter une bonne dizaine d'esclaves vu la taille du machin."

Elia chuchota une réponse peu discrète à son frère. "C'est hors de question!"

"Hein? mais pourquoi? ça ne te plairait pas de pouvoir profiter sans compter de magnifiques donzelles venant des quatre coins du monde? Ah mais oui, que suis-je con, tu préfères le beaux garçons, toi. Ne t'inquiètes pas je ferai 50/50 pour que tu puisses en profiter aussi!

"Pour la dernière fois, je ne suis pas sodomite, barbare sans cœur!" Elia avait parlé tout haut. il avait même crié. Tout le monde se retourna interloqué par ce cri tout à fait hors contexte. Elia était en train d'affronter un très long moment de solitude. Il esquissa un rictus en guise de réponse au regards interrogateur de ses nouveaux compagnons d'infortune.

"Euh, oubliez ce que j'ai dit. Il est blessé? "

A peine eut il eu le temps de regarder si le géant avait recu un coup à la tète que des bruits se firent entendre derrière la porte. Les brigands essayaient de l'enfoncer pour entrer de force. Il fallait trouver vite une solution. Et malheureusement, la seule solution acceptable était de dégainer et d'attendre gentiment que les Brigands aient enfoncé la porte. Au moins, ça nous donnait un petit effet de surprise.

"Ca fait quoi de mourir si jeune? Si ça se trouve, ton âme va se casser et je pourrai enfin prendre le contrôle de mon corps!"

"Il est encore loin d'être à toi!"

Elia s'élança en criant cette phrase contre la porte qui venait tout juste de céder, enfonçant son épée droit dans la gorge du brigand en première ligne. Il la lâcha et dégaina à toute vitesse son fouet pour attraper au bras le brigand juste derrière celui qui venait de se faire découper la gorge. Il allait essayer de bloquer temporairement la porte avec deux corps de brigands en attendant que les autres trouvent une solution. D'un geste, il coinça le brigand mort entre lui et celui qui avait le bras attaché par le fouet. Les bonnes vieille habitudes de pirates revenaient petit à petit dans l'esprit d'Elia. Finalement, c'était plutôt excitant comme vie. l'aventure, les voyages en mer...Bon, il y avait les pillages et tout ce qui va avec qu'Elia ne cautionnait pas mais sinon le reste était plutôt sympa.
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Søren Von Hammersmark

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MessageSujet: Re: Comme une pierre dans une motte de foin [PV Soren & Elia]   Comme une pierre dans une motte de foin [PV Soren & Elia] I_icon_minitimeVen 13 Aoû - 23:53

Hélas, cherchant mon cheval dans l’obscurité de la nuit, je ne me rendis pas compte que mes poursuivants gagnaient du terrain. En un éclair, je me retrouvai le visage dans l’herbe humide, plaqué avec violence. Puis, je commençai à me faire traîner, lentement pour commencer, puis de plus en plus vite. La personne qui me traînait devait avoir une incroyable musculature pour me prendre comme un sac à patates. Je compris bien vite que c’était ce charmant Azule avec qui j’étais apparemment devenu inséparable qui me traînait ainsi (je reconnus immédiatement l’odeur) ; forcément, les pierres annulmages étaient assez rares pour attirer la convoitise de la plupart des traines patin à une trentaine de kilomètres à la ronde. C’était (à mon avis) même surement la raison pour laquelle une vingtaine de bandits nous assaillaient maintenant.

Puis je me retrouvai comme par un désastreux miracle de nouveau dans cette infernale grange. Étalé par terre et migraineux, je n’arrivai pas à reprendre mes esprits. Quand je rouvris les yeux, la terre dansait tout autour, et j’étais son point de rotation ; je pris la résolution de fermer les yeux quelques secondes, le temps que Gaïa se remette à tournoyer dans le bon sens.

Une porte qui claque, une énorme main sur mon épaule, et des éclats de voix. Isolé dans un coin, je sentais que quelqu’un se tenait au dessus de moi. Pour la première fois, c’était une personne dont l’odeur ne donnait pas envie de renvoyer ses entrailles à la nature. Cependant, ses propos semblaient incohérents. Il finit même par crier une phrase sur ses inclinations sexuelles, puis reprit ses esprits. Ce désaxé semblait se parler à lui-même… original. Puis les brigands commencèrent à tenter de forcer l’entrée de la grange. Tous les désaxés de ladite grange (les montagnes de muscles, le schizophrène et l’immonde poilu) se réunirent à l’entrée pour contenir les malandrins. C’est là que je m’aperçus que mon étrange ami n’était autre qu’un Aeon.

J’étais donc seul à l’arrière. Et pendant que je reprenais mes esprits, la paille jonchant le sol prit une teinte écarlate. Je ne savais pas à qui appartenait ce sang, et à vrai dire, je m’en fichais. A toute vitesse, je me levai pour me diriger vers l’autre sortie, une grande porte au fond. Je m’attelai à enlever des bottes de foin appuyées contre la porte tapissée de toiles d’araignées. La porte vermoulue n’avait pas été utilisée depuis fort longtemps. Je pris mon élan, et l’ouvrit du premier coup d’épaule, manquant de tomber à la renverse.

Maintenant, couvrir le plus de distance avant que poilu ne s’aperçoive de ma fuite. Oh mon dieu, ma tête. Je pris conscience que des coups lancinants résonnaient dans mon crâne à la fraîcheur de l’extérieur. J’en vacillais, puis reprit ma route tant bien que mal et me mis à courir sous les étoiles. Une fois de plus.
Quelques minutes plus tard, au sommet d’une colline, haletant, je me retournai pour faire une pause. A ma grande surprise, mes compagnons d’un soir avaient mis le feu à la grange. Un joli spectacle d’une étincelle flamboyante perdue entre collines sombres et champs ténébreux ; fort poétique. Cependant, une vision m’emplit encore plus d’allégresse.
Mon cheval broutait paisiblement dans un champ, à l’ombre du château qui surplombait la scène depuis le début. Je commençai à aimer ce cheval…

Peu de temps plus tard, toujours en pleine nuit.


J’atterris dans un minuscule village. A peine une centaine d’âme vivait ici. Seul le clocher d’une petite chapelle de bois et de pierre se détachait des quelques chaumières. Un sourire passa rapidement sur mon visage, puis je me retournai et fouillai dans ma besace.

Encore plus tard, au petit matin.


Après une nuit de chevauchée, j’étais épuisé. Cependant, il me fallait impérativement accomplir une dernière tâche. Mon contrat attendra bien quelques semaines. Descendant de mon cheval, je fouillai à nouveau ma besace en cuir et y pris une lourde chaine, orné des motifs religieux habituels de l’empire, que je passai autour du cou, cognant contre le plastron.

    "Enchanté, monseigneur. Je viens d’un petit village à quatre heures d’ici… au sud. Pardonnez-moi, je suis exténué, je dois reprendre mon souffle. Voila, je viens vous signaler des ennemis de l’empire. Un groupe composé d’un Aeon, de deux hommes et de leur chef, un Azule, ont mis le feu à une chapelle du village ou j’étais de passage. Apparemment, l’Azule serait l’instigateur de cette folie : je l’ai entendu de mes oreilles proférer des paroles que je n’ose même pas vous relater au sujet de Rëm et Sënmer."


La corde sensible était tendue. Le vieil homme habillé tout de blanc lança d’une voix gutturale qui résonna dans la pièce :

    "Hérétiques ! Au bucher !"


Deux minutes plus tard, l’inquisiteur aguerri et un autre l’accompagnant n’étaient plus que deux points à l’horizon. Ils étaient partis au triple galop, sans demander leur reste.

Sortant la pierre de ma poche, je contins un rire qui aurait forcément été malsain voire empli de folie, puis le rangea. D’abord, retour à Endikar pour un repos mérité. La suite de la mission, après. Et sans Azules cette fois.
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Ashnard "Ace" Kabal

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MessageSujet: Re: Comme une pierre dans une motte de foin [PV Soren & Elia]   Comme une pierre dans une motte de foin [PV Soren & Elia] I_icon_minitimeMar 17 Aoû - 12:57

((Désolé du délai mais j'avais deux trois trucs à faire, la rep sera faite ce soir même))

désolé ça prendra plus de temps que prévu, mon ordi déconne à mort
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MessageSujet: Re: Comme une pierre dans une motte de foin [PV Soren & Elia]   Comme une pierre dans une motte de foin [PV Soren & Elia] I_icon_minitime

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